NaTran salue les conclusions de l’étude EVASTOCO2 et réaffirme son engagement pour la décarbonation industrielle

Les conclusions de l’étude EVASTOCO2, financée conjointement par l’ADEME et pilotée par la Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC), viennent d’être rendues publiques. Pour NaTran, cette étude apporte un éclairage essentiel sur les capacités de stockage de CO₂ disponibles en France, un levier indispensable pour atteindre les objectifs climatiques de notre industrie.

Un maillage d’infrastructures indispensable pour le transport du CO2

La mise en œuvre concrète de ces solutions de stockage nécessitera un réseau structuré de transport de CO₂ à l’échelle nationale. Fort de plusieurs décennies d’expérience dans la planification et la conception de réseaux gaziers, NaTran dispose d’un savoir-faire unique pour transposer ces compétences au domaine du CO₂.

Cette expertise permet d’imaginer des infrastructures mutualisées, capables de tirer parti des effets d’échelle pour proposer des solutions compétitives, résilientes et adaptées aux besoins de l’industrie.

Vers une concertation nationale autour des futurs réseaux CO2

Parce qu’elle croit en une approche collaborative, NaTran entend engager un dialogue ouvert avec l’ensemble des parties prenantes : industriels, utilisateurs potentiels, élus, autorités publiques et acteurs territoriaux. Une consultation à l’échelle nationale sera prochainement lancée pour co-construire des scénarios d’aménagement du transport de CO₂ en France, dans une logique de vision partagée et durable.

Des projets concrets déjà en cours 

NaTran est déjà pleinement mobilisée sur plusieurs projets de corridors de CO₂. Certains d’entre eux bénéficient d’une reconnaissance européenne à travers leur labellisation en tant que Projets d’Intérêt Commun (PCI), et reçoivent des financements via les fonds européens CEF (Connecting Europe Facility).

Parmi ces projets phares figure DKHARBO, co-développé avec Equinor et dévoilé à l’été 2023. L’objectif : transporter le CO₂ capté sur le site de Dunkerque jusqu’aux zones de stockage géologique en mer du Nord, en utilisant une infrastructure offshore. Avec une entrée en service prévue à l’horizon 2029, ce projet stratégique vise à réduire jusqu’à 20 % des émissions industrielles nationales, tout en ouvrant la voie à une interconnexion plus large avec d’autres territoires français souhaitant accéder à cette infrastructure.