Des industries locales engagées dans la décarbonation
Des industries locales sont déjà engagées sur le territoire dunkerquois avec des investissements d’importance réalisés pour décarboner l’industrie.
Ecocem & ArcelorMittal
À l’image d’ECOCEM-FRANCE. Cette joint venture entre l’Irlandais Ecocem Materials Ltd et le groupe sidérurgique ARCELORMITTAL, a implanté en 2018 à Dunkerque une usine de production de liants pour béton à partir du laitier granulé des hauts-fourneaux du site dunkerquois d’ArcelorMittal. En plus de recycler un sous-produit issu de la fonte, cette usine diminue aussi l’impact environnemental des bétons qui seront fabriqués avec ce liant en réduisant drastiquement leurs émissions de CO2 (34 fois moindre) par rapport à un béton classique.
Flandres Béton
Autre exemple, l’entreprise FLANDRES BÉTON (Group De Brabandere) installée à Loon-Plage, utilise le liant d’Ecocem-France pour fabriquer ses bétons “verts” mais a également créé un éco-béton, fabriqué avec des produits de recyclage de haute qualité. Le béton récupéré est concassé et réutilisé dans un nouveau béton avec toutes les caractéristiques d’un béton traditionnel, mais fait avec un minimum d’impact sur l’environnement
L’université du Littoral côte d’Opale
L’UNIVERSITÉ DU LITTORAL-CÔTE D’OPALE a également réalisé des investissements afin de bâtir des projets de recherche pour aider les industriels à réduire leurs émissions de CO2 . Ainsi, ses chercheurs travaillent actuellement sur la méthanation, un principe qui consiste à produire du méthane à partir de CO2 et d’hydrogène vert. L’intérêt est primordial pour le territoire dunkerquois particulièrement émetteur de CO2 et alors même que le projet de fabrication d’hydrogène vert à Dunkerque porté par H2V avance. De son côté, H2V INDUSTRY ambitionne de produire de façon industrielle de l’hydrogène vert à partir à partir d’électricité renouvelable, permettant de limiter les émissions de CO2 . Pour ce faire, il prépare un projet d’implantation de deux unités de production de 14 000 tonnes d’hydrogène par an chacun sur un terrain du port de Dunkerque. Le montant de l’investissement est compris entre 230 et 251 millions d’euros.
ALVANCE Aluminium Dunkerque
D’autres entreprises, implantées depuis de longues années sur le territoire, souhaitent investir pour verdir
leur production, à l’image d’ALVANCE ALUMINIUM DUNKERQUE qui, à moyen terme, ambitionne de fabriquer entre 15000 et 20000 tonnes par an d’aluminium recyclé. Cette production supplémentaire pourra se faire à partir de chutes d’aluminium ou de produits usagés, comme les canettes de boisson par exemple. Cet engagement nécessitera de lourds investissements notamment dans des fours spéciaux. Il faudra de plus trier l’aluminium pur des autres produits, tels que encre ou colorants. C’est le sens des investissements qui seront faits sur le site de Dunkerque à moyen terme.
BOGAERT & NECTRANS de Cn’J Group
Dans le domaine du transport, les sociétés BOGAERT et NECTRANS (CN’J GROUP) viennent d’acheter quatre premiers véhicules neufs homologués pour rouler au biocarburant B100. Ce CHOIX d’écoresponsabilité, répond aux souhaits de l’Etat français et des grandes collectivités territoriales de sortir de la dépendance aux énergies fossiles et d’accélérer la transition écologique. En effet, d’origine 100 % végétal (huile de colza) et énergie renouvelable, le B100 se révèle plus vertueux sur le plan environnemental car moins émetteur de CO2 (-60 %) et de particules fines (-84 %) que le gazole B7. A noter que le B100 est réservé aux transports routiers disposant de leur propre capacité de ravitaillement et de stockage.
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