La CCHF finance une recherche pour valoriser les anas de lin en énergie propre
Dans le cadre de la création d’un pôle d’excellence autour du lin, la communauté de communes des Hauts de Flandre vient de s’accorder avec l’Université du littoral Côte d’Opale dans le financement d’une thèse ayant pour objet la valorisation des anas de lin en énergie propre.
De la semence à la start-up, la communauté de communes des Hauts de Flandre (CCHF) veut promouvoir et confirmer la place de son territoire « comme le cœur de la production mondiale du lin ». Après la volonté, actée en octobre, de mobiliser les acteurs de la filière et les scientifiques autour d’un pôle d’excellence, les Hauts de Flandre passent à la pratique.
Lors du dernier conseil communautaire, les élus ont validé la création d’une convention cadre de partenariat avec l’Université du littoral Côte d’Opale (ULCO) pour favoriser la formation, la recherche et le développement autour de cette ressource locale. Dans la foulée, ils ont fixé un projet de bourse doctorant autour des anas de lin, qui constituent le rebut de la plante non utilisé pour le textile.
VALORISER AUTREMENT
Sur proposition de l’ULCO, un étudiant pourrait développer un sujet de thèse sur « l’application des procédés sonochimiques pour la valorisation des anas de lin en énergie propre ». « Il s’agirait de faire de la chimie avec des ultrasons pour ne pas seulement brûler les anas de lin mais les valoriser avec un autre type de gaz », précise François Delattre, élu à Hondschoote et directeur du département chimie de l’ULCO. Car ce travail interviendrait également dans l’analyse des rejets produits par le futur centre aquatique intercommunal.
Estimé à 90 000 € sur trois ans, le coût de cette bourse doctorant se partage entre l’ULCO, qui s’engage à verser 15 000 € et la CCHF qui injectera 30 000 €. S’il sélectionne le sujet, le Pôle métropolitain Côte d’Opale, financera également à hauteur de 45 % les bourses doctorantes, soit 45 000 €.
SOURCE : La Voix du Nord
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